La direction générale de la police nationale, en partenariat avec l’UNICEF, organise un atelier de renforcement des capacités des officiers de police judiciaire, points focaux et les commissaires de sécurité publiques d’arrondissement et ceux de la sous direction de protection des mineurs, de lutte contre les atteintes aux moeurs et du genre sur les droits et la protection juridique et judiciaire de l’enfant en conflit avec la loi et en danger, ce mardi 7 février au 10 février 2023, à la sous coordination de la police judiciaire. C’est le directeur général adjoint de la police nationale, Adoum Ali Tolli, qui a officié la cérémonie.
L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des officiers supérieurs de la police, relatif à l’exercice de leurs fonctions et au respect des droits de l’enfant. Pour le sous direction de la protection des mineurs et du genre de la police, Colonel Issa Sassou, cet atelier de formation, vise à inculquer aux officiers d’améliorer leurs performances de bien gérer le cas des mineurs en violation avec la loi. « Cette formation aura une grande utilité pour les officiers de la police judiciaire dans l’exercice de leurs fonctions. Tout y va de l’intérêt des enfants et les officiers de la police judiciaire, doivent mettre en pratique les connaissances de cet atelier », a t-il justifié.
Pour la chef de section de protection de l’enfance à l’UNICEF, Ossoumal Moulnang, a souligné que la priorité de l’UNICEF, est le renforcement du système judiciaire. « En raison de la vulnérabilité des enfants, ils méritent protection conformément à la charte de l’ONU. Les enfants doivent être détenus qu’en mesure de dernier recours et l’État doit les aider à recommencer une nouvelle vie. Cette formation s’inscrit dans ce processus pour une meilleure prise en charge des enfants en conflit avec la loi. Il faut une synergie d’action pour gérer le cas des enfants », a t-elle souligné.
Ouvrant l’atelier, le directeur général adjoint de la police nationale, Adoum Ali Tolli, a indiqué que cet atelier vise le bien être des enfants. » Le Tchad a ratifié la convention relative aux droits de l’enfant et la loi portant interdiction du mariage des enfants. Pour protéger les enfants, il y a eu la création de la direction de la protection des enfants a sein de police nationale. Ce renforcement de capacité, verra la mise sur pied d’un mécanisme efficace concernant le cas des mineurs. Les procédures impliquant les mineurs doivent être respectées », a t-il déclaré.
Jean Baptiste Ouédraogo