l’UNESCO sensibilise les journalistes sur l’utilité des langues autochtones

C’est une activité qui s’inscrit dans le cadre de la Décennie Internationale des langues autochtones 2022-2032. Plusieurs responsables des organes de presse ont pris à cet atelier.

La langue est un facteur clé de l’amélioration de la qualité des apprentissages. Mais également un facteur de cohésion sociale au niveau national et d’intégration au niveau régional et continental.
Aussi la disparition progressive de certaines langues, en particulier de langues autochtones est liée dans à la discrimination structure dont elles ont fait l’objet et à la situation de vulnérabilité de leurs utilisateurs dont l’emploi effectif de leur propre langue dépend au quotidien de leur situation socioculturelle, économique, politique, environnementale et démographique. Au fil du temps, de nombreux peuples autochtones dans le monde ont été marginalisés, aujourd’hui, ils connaissent des difficultés liées par exemple au changement climatique et à la non-reglementation de certaines industries, aux migrations et déplacements forcés, ainsi qu’à un déficit d’éducation, à l’analphabétisme et à des ressources limitées, particulier lorsque celles-ci reposent sur la tradition orale.
C’est pour lutter contre ces phénomènes que l’UNESCO a jugé nécessaire d’informer et sensibiliser les responsables des médias pour que dans leurs rédactions naissent des articles pour conscientiser l’opinion sur la mort lente des langues autochtones.
Pendant les échanges, les participants ont discuté sur le plan d’action mondial de la décennie internationale des langues autochtones 2022-2032, langue autochtone comme outil de développement, de consolidation de la paix et réconciliation nationale, le rôle et mission des journalistes pour la promotion de langue autochtone et la décennie internationale des langues autochtones 2022-2032.
À l’issue des discussions, les participants se sont appropriés les informations reçues pour écho dans leurs organes de presse respectifs. Mais aussi, les journalistes ont formulé quelques recommandations et des résolutions notamment au gouvernement, à l’UNESCO et aux organisations de la société civile.
Plaider pour la réhabilitation de la Radio Rurale ;
Plaider auprès des autorités nationales pour une appropriation et vulgarisation des directifs contenus dans le plan d’action mondial de la décennie internationale des langues autochtones;
Organisation des journées porte-ouverte pour sensibiliser les acteurs nationaux clés et la population sur l’impérative nécessité de préserver, de revitaliser et de promouvoir les langues autochtones;
Appuyer les recherches et publications sur les langues autochtones tchadiennes;
Appuyer les OSC œuvrant pour la promotion des langues autochtones;
Réaliser des études pointues en vue de répertorier les langues mortes et celles menacées de disparition au Tchad pour des actions de revitalisation et prévention;
A l’endroit de l’UNESCO
Multiplier ces genres de rencontre à l’intentions des journalistes et communicateurs pour leur permettre de promouvoir les langues autochtones ;
Accompagner matériellement et financièrement le réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion et protection des langues autochtones ;
Exhorter l’UNESCO à aider les peuples autochtones à s’identifier et à se faire reconnaitre ;
Appuyer les recherches et publications sur les langues autochtones tchadiennes;
Réaliser des études pointues en vue de répertorier les langues mortes et celles menacées de disparition au Tchad pour des actions de revitalisation et prévention;
A l’endroit des journalistes et communicateurs
Mettre sur pied un réseau des journaliste et communicateurs ;
Promouvoir et vulgariser le plan d’action mondial de la décennie internationale des langues autochtones (2022-2032) ;
A l’endroit des OSC
Organiser des activités culturelles visant à promouvoir les langues autochtones et surtout celles menacées de disparition.

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