Tchad : la coordination générale de la PJ victime attaque armée

Au cours d’un point de presse ce jeudi 22 décembre 2022, les avocats de la coordination générale de la police judiciaire Me Alain Kagombe et Me Taira Stéphane ont annoncé qu’un mouvement insurrectionnel a eu lieu ce 20 décembre 2022 dans les locaux de la Direction Nationale de Recherche Judiciaire et deux démembrements de la police judiciaire.


Selon Me Taira Stéphane  » ce 20 décembre ,aux environs de 17h,des individus lourdement armés, à bords de trois véhicules,se réclamant de la Gendarmerie Nationale ont fait irruption dans les locaux de la coordination Générale de la police judiciaire ; conduit par un certain colonel Ali Abakar alias Ali Baba et le lieutenant Adoum Sossal ».


À en croire aux avocats de la coordination générale de la police judiciaire, les insurgés ont pris position et cerné le local de la coordination, interdisant toute sortie et toute entrée. « Ce debarquemet spectaculaires digne d’un film hollywoodien s’est passé en plein jour sous le regard ahurissant des passants,des prisonniers gardés à vue et des agents de la coordination ainsi que leurs chefs ».


Selon les explications des deux avocats de la coordination générale de la police judiciaire,les insurgés n’ont daigné présenter aucun ordre de mission et leur but à peine voiler était visiblement de faire couler le sang et de piller la caserne qui avait eu une dotation en armes à une date très récente. La plaque à l’entrée de la coordination a été arrachée.


Pour les avocats , les locaux abritant la coordination de la police judiciaire est un édifice public, rattaché au ministère de la justice, symbole de la souveraineté de l’État. « C’est la justice tchadienne qui vient d’être frappé en plein cœur de la capitale tchadienne. Les édifices publics sont inviolables et sacrés » dit Me Taira Stéphane.


Les avocats Me Alain Kagombe et Taira Stéphane s’interrogent, si cette bande armée était réellement des éléments de la Gendarmerie nationale, comment expliquer et comprendre l’attaque d’une institution de l’État par une autre institution de l’État avec les moyens fournies par le même Etat ?


Pour Me Taira Stéphane »Dans un état moderne et organisé, tout différent né entre deux institutions de la République se résout administrativement et non par une attaque à main armée d’une institution sur une autre. La coordination n’abrite pas des rebelles elle n’a pas souvenance d’avoir un problème particulier avec une autre institution du pays ».


Les avocat disent qu’une plainte est déposée au parquet d’instance contre les insurgés et leurs complices sont connus afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.

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