À travers un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Mahamat Nasradine Moussa, après la rencontre de ce 20 septembre 2022, la rentrée scolaire est menacée de grève car la confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), dont est affiliée le syndicat des enseignants du Tchad, pose des conditions au gouvernement, afin de sauver la prochaine rentrée scolaire.
Un seul point inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit de l’analyse de l’application du pacte social triennal signé entre le gouvernement et les organisations syndicales des travailleurs du Tchad, en date du 04 octobre 2021.
De ces débats, il ressort les conditions suivantes à savoir le respect des engagements du gouvernement, à payer les arriérés des frais de transport de 2018 à 2020, le paiement régulier et à termes échus des frais de transport, le paiement des indemnités de craie et documentation, le rappel sur salaire des nouveaux recrus et ceux suspendus par l’IGE, l’apurement des allocations de retraite suivi des paiements réguliers des pensions.
Face à la lenteur du gouvernement, le bureau exécutif de la CIST, donne un délai de 14 jours, pour répondre aux exigences des travailleurs, sinon elle tient pour responsable le gouvernement, pour ce qui adviendra, passé ce délai.