Tchad: le MPS et le RNDT Le Réveil se partagent le ministère de l’Éducation

Par décret N°2956 portant nomination du Secrétaire Général et du Secrétaire Général Adjoint et le décret N° 2957 du 12 septembre 2022 portant nomination des Directeurs Généraux et Directeurs Techniques du Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, les partis MPS d’Haroun KABADI, RNDT-Le réveil de PAHIMI PADACKÉ Albert et MUR de Saleh BOURMA se sont partager rien qu’entre les trois, le Ministère de le MENPC.

Sur un total de 34 postes de l’administration centrale, le MPS en a 18, le RNDT/R, 13 et le MUR, 03. Les postes clés comme le Secrétariat d’Etat (SE), le Secrétariat Général Adjoint (SGA), la Direction des Ressources Humaines (DRH), la Direction des Ressources Matérielles (DRM), la Direction de l’Enseignement Secondaire Général (DESG) et la Direction de l’Enseignement Fondamental N°1 sont une à une picorées par le coq blanc.

A préciser que ce parti détient au moins 40% de postes clés dans tous les ministères. Deux fois premier ministre, PAHIMI PADACKÉ Albert s’est suffisamment enraciné et pourra très bien basculer le MPS au moment venu. Sauf que, certaines langues prédisent qu’il prétend continuer à occuper le fauteuil du PM au détriment de son engagement aux prochaines élections présidentielles. Le poids politique de d’Albert se justifie par la présence de l’opposant Saleh KEBZABO qui est maintenant à perte de vitesse. Selon nos sources dignes de foi, le profil académique du Ministre de l’Education Nationale et celui de son Secrétaire d’Etat n’ont aucun lien avec leurs postes. Que fait-on avec le principe cardinal qui dit : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ? ». L’un est un agent du Ministère de l’urbanisme et l’autre, du Ministère de la justice. Pis encore, le Ministre, le SGA et le DRM sont des gens qui étaient accusés de détournement du bien de l’Etat. Comprenons qu’au Tchad, le vol ne constitue pas un délit, alors composons avec les délinquants.

Fort de ce constat, l’on se permet de s’interroger sur l’applicabilité des recommandations qui assortiront des assises du Dialogue National Inclusif et Souverain. Devant une telle situation, que devraient dire les syndicats des professionnels de l’éducation ? Sont-ils préoccupés par le paiement des primes des examens et concours ou sont-ils simplement corrompus ?

À suivre…

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