Après les greffiers du Tchad, qui déclenchent une grève sèche et illimitée allant du 8 septembre pour revendiquer le décret d’application de la loi 001 du PCMT et la fin des suspensions illégales et illégitimes des militants du Synapgref, c’est au tour des magistrats du Tchad, qui entrent en grève de deux semaines, à compter du 10 septembre 2022. Les magistrats du Tchad entrent en grève de deux semaines. C’est relative à la question d’indemnités et de dotation partielle en arme de poing.
Pour le le Synapgref, cette grève fait suite du regret et le manque de volonté politique du gouvernement à faire aboutir le projet de décret d’application de la loi évoquée et la suspension de salaire des greffiers illégalement coupé. C’est la raison du déclenchement d’une grève sèche et illimitée jusqu’à satisfaction totale, après leur assemblée générale, tenue le 8 septembre 2022.
Quant aux magistrats, à travers un communiqué de presse conjoint, le Syndicat des magistrats du Tchad (Smt) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat) annoncent à leur tour une grève de deux semaines dans toutes les juridictions du Tchad.
Selon la teneur du communiqué, les deux organes se sont réunis en assemblée générale extraordinaire pour examiner leurs points de revendications qui sont : la revalorisation des indemnités, la suspension illégale de salaire des certains magistrats et la dotation partielle des armes de poing. L’assemblée constate le manque de volonté du gouvernement à satisfaire les différentes revendications des magistrats malgré les instructions données par le Président du conseil militaire de transition, a évoqué les signataires du communiqué. Les deux syndicats ont appelé les magistrats à observer une cessation de travail de deux semaines dans toutes les juridictions à compter du vendredi, 09 septembre 2022, tout en restent ouverts aux négociations.
Jean Baptiste Ouédraogo