Le premier ministre de la transition, Pahimi Padacké Albert, a entériné hier jeudi 4 août, les quotas de participation au dialogue national inclusif souverain. C’est l’ex parti au pouvoir, le MPS, qui est privilégié.
Au total 1360 participants sont attendus aux assises dont 24% issus des partis politiques, 8% issus des chefferies traditionnelles, 2% des compatriotes de la diaspora, 18% aux représentants provinciaux, 5% aux forces de sécurité, 1% pour les personnalités des institutions de l’État et invités spéciaux, 7% aux personnes ressources et 5% pour le CODNI et les négociateurs de Doha au Qatar. Le quota des politico-militaires n’a pas été défini mais ces derniers seront représentés. Ça fera au total 1412 participants.
Dans les statistiques, les partis politiques se taillent la part du lion avec 227. Dans ce quota, il y a des places supplémentaires pour les partis ayant une représentation à l’une des trois dernières législatures. Ce qui revient à 36 partis et 2 places supplémentaires par tranche de 8 députés. 6 partis ayant obtenu un groupe parlementaire sont concernés. Ce qui fait que le MPS a 29 places et 15 pour d’autres. La société civile sera représentée par 287 personnes. Les autorités traditionnelles auront 102 places. 32 places sont réservées à la diaspora et les provinces auront 20 places. Les forces de défense auront au total 70 places. Les membres du gouvernement et les présidents des grandes institutions auront 122 sièges et 17 places réservées aux hautes personnalités et invités spéciaux. 100 places est réservées aux personnes ressources et 66 aux membres du CODNI et négociateurs avec les politico-militaires, de Doha.
Il faut rappeler que le PMT, a validé le document qui redistribue les quotas pendant que l’opinion publique fustige ce document.