Depuis que l’affaire des détournements de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), est exposée sur la toile, certains médias accusent et exigent la démission du premier ministre de transition, sous prétexte que c’est une émanation de certains généraux du CMT, qui ne supportent pas le dernier arrêté du premier ministre de transition, Pahimi Padacket Albert.Là où le premier ministre de transition a failli, les textes sont là et il ne fallait pas rappeler la procédure de nomination des administrateurs territoriaux. Les textes sont là et il fallait les appliquer.
L’hypothèse de l’implication du premier ministre de transition dans l’affaire de détournement de la SHT, est à écarter car les textes statuaires qui portent l’organisation et le fonctionnement de la SHT, éclaire tout. La SHT, créée par la loi n°27 du 23 août 2007, est sous réserve de l’approbation d’un conseil d’administration. Elle est placée sous la tutelle du ministère en charge du ministère des hydrocarbures, donc du pétrole. Beaucoup de nos compatriotes ignorent ça et depuis que Pahimi Padacket Albert, était PM sous Deby père, le défunt président a déplacé la SHT sous la tutelle de la présidence de la République, dont les DG sont interlocuteurs direct du Chef de l’État.
Une fois installé, le CMT a continué ce que Deby père a commencé. Donc si détournement il y a à la SHT, c’est la responsabilité des proches du chef de l’État et non la primature qui n’a pas le pouvoir de décision sur le fonctionnement de la SHT.
Nous y reviendrons.