Un trio d’avocats constitué de Me Nanadigué Frédérick, Me Ndilyam Mouadjimtog et Me Daïnonet Jouhinet Frédéric a animé un point de presse ce mardi 08 mars à la maison des médias du Tchad pour dénoncer la qualité médiocre de l’internet.
Me Nanadigué donne un délai d’une semaine pour une mise en demeure des ces opérateurs, avant de faire une analyse juridique liée à la qualité de l’internet et mise en demeure préalable à l’attention de Airtel et Moov Africa Tchad.
La loi 005/PR/2015 portant protection du consommateur au Tchad protège tous les consommateurs quelque soit la nature du produit ou du service fourni. Le service de fourniture à titre gratuit ou commercial de l’internet et toutes les formes de communication ne sauraient déroger à ce texte.
Le collectif de relever que cette décision de leur part, fait suite à un constat de la défectuosité de la qualité de la connexion internet de la part de Airtel et Moov Africa Tchad, depuis la prétendue réduction du coup de la connexion, soit les forfaits souscrits se dissipent aussitôt après souscription, soit la connexion est quasi inexistante empêchant tout téléchargement de document ou vidéos jusqu’à l’épuisement des données mobiles.
Me Daïnonet Jouhinet Frédéric de conclure que cette situation dans laquelle que vivent les consommateurs est une dictature d’escroquerie. Et que, cette dictature d’escroquerie est en connivence avec les autorités étatiques qui sont chargés de contrôler ces opérateurs.
Me Daïnonet, appelle à la conscience de tous les consommateurs de ne pas accepter cette dictature de escroquerie imposer par Airtel Tchad et Moov Africa Tchad.
Pour lui, l’Etat est défaillant.
Face à l’absence de réaction des autorités administratives compétentes, en leurs qualités de consommateurs des produits et services, les avocats mettent en demeure préalable Airtel et Moov Africa sous huitaine, d’avoir sainement des services de haute qualité en terme de connexion internet, d’appel téléphonique et sms. Au cas échéant, ils se verront obligé de les y contraindre par tous les moyens de droit.