À travers un communiqué de presse, l’Association pour la Défense des Droits des Consommateurs (ADC) se réjouit, à l’occasion de la SENAFET 2022, des progrès réalisés dans la promotion et l’émancipation de la Femme.
Cependant, l’ADC se dit très préoccupée par le phénomène de dépigmentation volontaire de la peau par les femmes du monde rural et urbain.
Selon le communiqué, cette pratique entraîne des complications dermatologiques et d’autres maladies telles que le diabète, l’hypertension artérielle et les endocrinopathies.
Face à cette situation que l’ADC qualifie de » grave » et constitue un défi majeur de la femme tchadienne, elle demande :
- aux tchadiennes et tchadiens de méditer à l’occasion de cette journée, sur ce phénomène dangereux qui gagne toutes les couches sociales et de n’avoir aucun complexe à cause de la peau noire ;
- aux organisations féminines et aux femmes leaders d’inscrire la lutte contre la dépigmentation dans leur plan d’actions en vue de son éradication.
- aux Ministères en charge de la Santé Publique et de la Communication d’initier de larges campagnes de sensibilisation sur les dangers et les conséquences de l’usage des produits décapants et de prendre d’autres mesures appropriées pour éradiquer ce fléau.
- aux professionnels de la santé à s’impliquer davantage dans la sensibilisation des femmes sur les conséquences de la dépigmentation volontaire ;
- aux partenaires techniques et financiers notamment le PNUD, l’OMS, le FNUAP et l’UNICEF d’accompagner le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies d’éradication de la dépigmentation qui constitue un enjeu pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).