Me Alain Kagonbé, l’avocat de la communauté Zaghawa dénonce un déni de justice, c’était au cours d’un point de presse animé ce jeudi 03 mars à la maison des médias du Tchad. La communauté zaghawa poursuit l’activiste Abel Maina contre son acte d’injures de tous les noms d’oiseaux à ladite communauté, mais la justice fait sourd d’oreilles parce-que le pays est en processus de dialogue national inclusif.
Le conseil s’interroge, pour quoi, la communauté Zaghawa s’est plainte contre le sieur Abel Maïna? <> a t-il souligné.
L’avocat de poursuivre que Abel Maïna s’en pris à l’endroit de la communauté Zaghawa qu’il a traité des voleurs, des criminels, des violeurs. <>, a t-il ajouté.
Avant de déplorer l’état des choses, Me Alain balai d’un revers de main la principale raison avancée pour classer le dossier qui est le dialogue national inclusif.
Pour lui, la justice est faite pour protéger tous les citoyens et aussi pour frapper ceux qui sont coupables, elle ne choisit pas qui est protégé.
Si hier, Monsieur Amine a proféré des injures à caractère ethnique à l’endroit de l’artiste Djafat et que la justice a condamné ce dernier sévèrement pour 5 ans de prison ferme.
Au nom du dialogue, on prive une partie a accéder à la justice. Est ce que le but du dialogue est de créer des frustrations. Partout, il y a dialogue, on parle de justice vérité, et réconciliation. Mes clients sont étouffés dans l’oeuf. Le politique s’y est mêlé. c’est des frustrations qui sont à justice privée.
Maître Alain demande à ses clients de garder silence, car le dialogue va passer. Il conseille aux tchadiens de ne pas condamner toute une communauté lorsqu’un seul membre d’une communauté a commis de gaffes, car les peines à matière pénale sont personnelles.
Les injures à caractère ethnique et l’incitation à la haine tribale sont des infractions prévues et punies par la loi, a t-il conclu.