Lancée le vendredi 11 février 2022, l’Association Reveil Citoyen (ARC), est une initiative des tchadiens épris de paix et dirigée par Achta Saleh Damane. Elle vise à promouvoir les questions liées à la consolidation de la paix, de vivre ensemble, la tolérance, et l’égalité de chance entres les fils et filles du Tchad. Elle se veut apolitique et regroupe toutes les couches sociales et religieuses.
Pour atteindre sa mission qui est de promouvoir le vivre ensemble, l’association veut impliquer toutes les sensibilités politiques, civiles, religieuses et militaires y compris la jeunesse. 《La prise en compte et l’implication de la jeunesse dans nos futures actions de sensibilisation pour une utilisation responsable des réseaux sociaux, la valorisation du brassage culturel, la responsabilité civique de tous constitue notre apport au Tchad nouveau qui est en train de se bâtir》, a indiqué le secrétaire général, Douga Bartchiret.
L’ARC place au cœur de ses actions la construction, l’unification et une synergie de force pour une cohésion sociale dynamique. 《Réconcilier les coeurs et panser les blessures de chacun nous concerne tous et cela passe nécessairement par la voie du dialogue》, renchérit-il.
L’association souhaite œuvrer au sein de la grande famille de la société civile en créant une condition propice et un environnement apaisé. “Notre conscience, et notre Citoyenneté sont fortement interpellées. Il nous faut agir pour y mettre fin ! Il nous faut agir ensemble, au sein de cette grande famille, qui est l’Association Réveil Citoyen, que nous formons. Un Tchad meilleur, c’est cela notre objectif“.
L’ARC prône la tolérance, l’unité,l’équité, l’amitié et la fraternité, . Elle proscrit de son vocabulaire des expressions qui sont source de maux. Elles sont entre autres “le communautarisme, la stigmatisation, l’animosité, la méchanceté, le rejet, l’instrumentalisation“, a précisé la présidente Achta Saleh Damane.
Selon Achta Saleh Damane, la présidente de l’association, plus d’un siècle après, le Tchad continue toujours de ferrailler laborieusement pour la paix, la stabilité, la cohésion sociale et la protection de ses frontières. Ajouter à cela des calamités naturelles et les problèmes politiques qui ont ébranlé le tissu social. 《Cet effritement social a miné le vivre ensemble au point qu’aujourd’hui, les Tchadiens sont des simples juxtapositions des communautés et non une nation. La cohésion sociale, l’hospitalité et le vivre ensemble ont été mis à mal》, a-t-elle articulé. Avant de préciser pour ainsi le déplorer 《 le rejet, l’intolérance, voire le dédain de l’autre n’ont jamais fait partie de la culture tchadienne. Malheureusement, ils sont entretenus comme une valeur cardinale. Les politiques ont exploité cette situation au point d’exacerber les crises sociales.》
Le chemin, dit-elle, pour atteindre nos idéaux est encore long. Il est tortueux et plein d’embuches, il tient qu’à nous, les filles et fils du Tchad, de nous prendre par la main et de cheminer ensemble vers un Tchad radiaux et prospère dans toute sa diversité.