Dans cette école primaire située en plein centre-ville de Ndjamena au quartier Moursal, les élèves sont assis à même le sol, une construction médiocre qui ne répond pas aux normes des écoles primaires. Il est très difficile que nos enfants comprennent leurs leçons dans des telles circonstances honteuses.
a- Le gouvernement qui est le premier responsable de suivi de la formation de nos enfants et de l’éducation formelle au Tchad, doit agir le plus vite possible pour bannir systématiquement cette mascarade éducative qui fait la honte du gouvernement. C’est pas pour rien que le citoyen lambda critique le dysfonctionnement du système, et d’autres choses qui empêchent le développement de ce pays;
b- Les ONGs et les associations à caractère social et éducative doivent aussi nous montrer leur part de responsabilité face à ces enfants. La théorie doit changer de camp avec la pratique si réellement ils sont là pour les questions sociales et éducatives ;
c- Les parents d’élèves ont également un rôle à jouer maintenant, le problème est là. Leurs responsabilités ne se limitent pas sur l’argent qu’ils gardent, et les réunions qu’ils tiennent avec les responsables des écoles, des collèges ou des lycées ;
d- La mairie de la ville de Ndjamena est aussi interpellée face aux activités commerciales (cabarets, bars, vendeurs des cigarettes…) qui entourent l’école. Il n’est pas normal qu’une école soit entourée avec des lieux d’ambiances qui affecteront l’avenir de nos enfants.
NDJELAR KOUMADJI MARIAM, présidente de l’UNAT (Union Nationale pour l’Alternance au Tchad).