Tchad: s’inspirer de bon exemple

L’organe législatif de transition est mis en place par la signature du décret par le président du conseil militaires de transition, général de corps d’armée Mahamat Idriss Deby Itno. Une liste qui a fait l’objet d’une étude minutieuse par le comité de sélection. Sur le plan de la représentativité, l’équilibre dans le quota. La mission reste la réflexion pour l’élaboration de la loi fondamentale. 

Nul ne doute des compétences pluridisciplinaires à même de conduire cette instance à atteindre ses objectifs. Mais n’existe-t-il pas le risque des textes à la commande ? La mise en place du CNT par un décret reste interrogatif. Le principe même de la séparation de pouvoir est touché. Le parallélisme n’est pas respecté à ce niveau. C’est pourquoi une partie de l’opinion ne se montre pas favorable à cette équipe composée de 93 personnes. Leur crainte, un groupe facilement influençable.

Comme à l’image de la conférence nationale souveraine de 1993 qui a mis en place les premiers organes démocratique, certains ont appelé de tout leur vœu que le CNT soit mis en place après le dialogue national. La dynamique qui est enclenchée doit se poursuivre et bien se menée. Et ce, dans l’intérêt des tchadiens qui aspirent qu’à leur bien-être.

Les femmes et les hommes qui constituent aujourd’hui le CNT doivent élever le débat en mettant au cœur de leur préoccupation le Tchad. Ce pays qui a besoin de se mettre debout pour poursuivre son développement. Si la constitution de 1996 est considérée comme la meilleure que le Tchad ait connu, celle qui viendra doit s’en inspirer. Tous les acteurs s’accordent à reconnaître que le destin du Tchad pour les années à venir se joue maintenant.  

Bon début de la semaine !

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