les agents réhabilités se désolidarisent du collectif des licenciés de la mairie de N’Djamena

C’est au cours d’un point de presse fait ce Mardi 21 septembre 2021 que le porte-parole des agents réhabilités à la mairie de N’Djamena, Aboubakar Djibia, apporte quelques clarifications sur leur choix de se désolidariser de leurs anciens compagnons d’infortune.

Selon le porte-parole Aboubakar Djibia, avec la publication le 27 août 2021 de l’arrêté n°254/CVNDJ/SG/DRH/SPS/2021, 111 agents sur les 257 licenciés pour recrutement hors budget, ont effectivement été réhabilités. A cela s’ajoutent 7 autres réhabilités par arrêté n°272/CVNDJ/SG/DRH/SPS/2021, après contrôle par la commission mise sur pied. « Malheureusement, nous constatons que nos collègues non réhabilités, dans leurs sorties médiatiques, continuent d’user le titre de collectif des 257 agents licenciés pour faire des déclarations. Nous, les 118 agents réhabilités, ne nous reconnaissons plus dans ce collectif, comme annoncé lors du point de presse tenu le 27 août dernier », déclare-t-il.
« Si aujourd’hui, nous sommes réhabilités, c’est parce que nous avons choisi la voie du dialogue et nous assumons ce choix qui est fait conformément à l’ordonnance N°004/CS/PCS/SG/2021 du 2 juin 2021 signée par le premier président de la cour suprême, mettant en place une commission chargée du règlement du litige entre la mairie de N’Djaména et ses 257 ex-agents. Il est important de vous mentionner que deux points ressortis du rapport de cette commission a fait éclater le collectif en deux. Il s’agit de la réhabilitation des agents n’ayant pas perçu leurs droits et leurs reclassements selon les textes de la convention collective applicable au personnel de la Commune de la ville de N’Djaména », indique le porte-parole.
Sur les 257 agents, seulement 139 sont touchés par ces points. « Étant donné que nous nous sommes désolidarisés de ce collectif, nous appelons nos collègues non réhabilités à ne plus nous impliquer dans leurs démarches. A notre humble avis, l’appellation du collectif des 257 agents licenciés n’a plus son sens. Et nous ne serons plus comptables des actes qu’ils poseront », informe-t-il.
C’est pourquoi, Il invite à trouver une autre appellation adaptée à leur revendication. Il informe également le public que leur situation est déjà prise en compte sur le plan salarial à compter de ce mois de septembre.

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