SANTE – Le phénomène des vendeurs des produits pharmaceutiques de la rue va grandissant malgré les alertes. La devanture des hôpitaux publics sont devenus un cadre idéal pour ces vendeurs.
Ils restent aux aguets jours et nuits pour vendre aux patients et garde-malades des produits donc l’hôpital est dépourvu. Ayant une technique d’approche très séduisante, ces vendeurs se positionnent à l’entrée dudit hôpital, toujours bien habillé pour que des personnes ne les confondent pas aux bandits, toujours avec un sourire accueillant. Ils guettent tous les mouvements, des va-et-vient au sein de l’hôpital.
Dès qu’une personne est admise au pavillon des urgences, ils cherchent par tous les moyens possibles pour avoir l’idée sur l’état de la personne c’est-à-dire maladie ou accident. Ceci juste pour apprêter des produits que le personnel soignant n’est pas ne possession. Aussitôt, ils identifient des gardes malades qui sortent pour s’en procurer des médicaments pharmaceutiques que l’hôpital est dépourvu.
Ces gardes malades sortent toujours de l’hôpital avec un visage un peu perdu et une ordonnance en main pour chercher une pharmacie de proximité. Ces vendeurs s’approchent auprès de cette personne afin d’entrer en conversation avec ce dernier. Vous allez bien madame ou monsieur ? Et l’état du patient s’améliore ? Telles sont les expressions qu’ils utilisent pour attirer les clients vers eux.
Aussitôt une petite familiarité s’installe. Ils poursuivent par ils manquent quels médicaments ? Je peux voir l’ordonnance ? Après gagner une partie de la confiance du client, ils profitent pour lui faire savoir qu’ils vendent aussi ces médicaments. Puis se dirige avec le client sous l’arbre en face du pavillon pour lui présenter ces produits ou leurs équivalences.
L’après de son produit, le vendeur s’arrange à entretenir une relation après-vente avec le client qu’il revienne acheter d’autres produits chez lui. Djim est l’un vendeur des médicaments opérant à l’entrée des pavillons des urgences de l’hôtel général de référence national, possède une technique typiquement personnelle à lui. Il a établis une forte complicité entre lui et les vigiles de l’hôpital. L’intérêt de sa complicité avec les gardiens ainsi le personnel soignant qu’on lui laisse librement circuler devant les salles de soins afin d’identifier les clients.
Le jeune âge de la vingtaine passe dans certaine salle de soin pour demander les nouvelles des patients administrés dans cet hôpital. Sa relation devient de plus en plus bénéfique, des infirmiers préfèrent orienter les gardes malades vers Djim pour payer les médicaments.