Plus de 90 mille élèves composent le baccalauréat 2021. Les épreuves ont démarré après plusieurs faits qui ont impacté l’année. Après tout, l’ensemble des acteurs s’y sont mis pour permettre aux candidats d’être aujourd’hui dans les salles de composition.
Le Tchad depuis quelques années n’arrive pas à organiser les examens de fin d’année dans les délais requis. Pour cause, des grèves consécutifs à la crise économique que le pays a subi. Cet état de fait impact la suite des études pour ceux qui réussissent à décrocher leur premier diplôme universitaire.
Quand on compose le BAC en août alors que sous d’autres cieux, c’est le mois où les gens engagent déjà les démarches pour une nouvelle rentrée académique. La multiplication des universités dans le pays a favorisé davantage l’engagement des jeunes à embrasser les études du supérieur. Malheureusement, dans la plupart des cas l’élasticité de l’année décourage plus d’un amenant ainsi un bon nombre à aller en dehors du Tchad.
Si les partenaires sociaux ont permis d’éviter les grèves longues et répétitives, le retard dans l’organisation des examens ne favorise guère le bon fonctionnement des universités. Le Tchad a le droit d’être aussi un pôle d’excellence. Il faut travailler pour accueillir les étudiants d’ailleurs que de laisser de nombreux élèves d’aller ailleurs.
Le pari ne doit pas être seulement de finir l’année même si le niveau n’y ai pas. Il est urgent et important de mettre un point d’or sur l’excellence au sens pratique du terme mais pas dans des discours creux. Si les autres ont pu, le Tchad a les moyens tant humains que matériels d’atteindre cet objectif.