Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Kosmadji Merci, a fait un point de presse, ce lundi 31 mai 2021, à son cabinet, par rapport à la grève qui paralyse des établissements scolaires à N’Djamena.
L’année scolaire 2020-2021 tend vers la fin. Les dates des concours et examens qui ont été initialement fixées au mois d’août, sont ramenés en juillet. Cette modification de calendrier fait suite à des investigations menées, auprès des administrateurs scolaires à tous les niveaux de l’ordre d’enseignement. Les informations de sources dignes nous laissent apprendre que dans la plupart des établissements scolaires, les programmes sont réalisés à plus de 70%.
Cependant, il se passe à N’Djamena, une manœuvre qui n’est pas de nature à faciliter la tenue de notre pari. De manière claire, durant une semaine aujourd’hui, certains établissements scolaires sont fermés suite à une grève de protestation lancée par un responsable départemental du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET). N’Djamena, étant une ville à statut particulier, le terme département l’équivalent d’arrondissement. A ma grande surprise, cette grève est observée dans deux à trois arrondissements.
Pour le ministre de l’éducation nationale , ladite grève ne remplit pas critères ni dans sa forme, ni dans son application. Il demande sa levée immédiate afin de permettre le bon accomplissement des activités scolaires au programme. Par ailleurs, le délégué provincial de la ville de N’Djamena, les Inspecteurs départementaux de l’Education Nationale, les proviseurs et les directeurs administratifs doivent prendre, chacun les prérogatives à lui reconnues. Au cas contraire, le ministère ne tardera pas à prendre des mesures qui s’imposent en vue d’un fonctionnement normal des établissements.